Des salariés de Logo, 78 personnes sur les 172 que comptait l'entreprise, avaient attaqué LVMH en justice fin décembre pour obtenir des dommages-intérêts, estimant que le numéro Un mondial du luxe qui détient la marque TAG Heuer était responsable de leur licenciement pour avoir créé une situation de dépendance économique.
Leur défenseur, Me David Métin, avait expliqué qu'ils réclamaient plus de Le 15 novembre, Logo, dernière grande manufacture de lunettes de France, installée à Morez (Jura), avait été placée en liquidation judiciaire, après la perte des licences de son principal client, LVMH.
Pendant une vingtaine d'années, Logo avait été le fabricant exclusif des lunettes haut de gamme TAG Heuer et Fred, deux filiales de LVMH. TAG Heuer a affirmé pour sa part avoir non seulement tenu tous ses engagements, mais être même allé au-delà de ses obligations. Le naufrage de Logo serait la conséquence de la gestion défaillante de sa direction et de son actionnaire, selon le groupe LVMH.
(source AFP)