M. Beney présentera mercredi à 15H30 lors d'une conférence de presse "un point précis sur l'état d'avancement du dossier et les dernières expertises ADN", a précisé le parquet général sans donner plus de détail sur l'importance des informations à venir.
Dans cette affaire, de nouvelles expertises ADN sur les vêtements et les chaussures de l'enfant avaient été autorisées en septembre 2012 par la cour d'appel de Dijon, à la demande des parents. Ces recherches utilisent une nouvelle méthode mise au point par un laboratoire de Bordeaux, dirigé par le professeur Christian Doutremepuich, qui permet de déceler le profil ADN d'une personne à partir de scellés comportant peu de cellules, comme des liens ou des munitions.
"Nous attendons les résultats de Bordeaux avec impatience et espoir", avait indiqué le 16 avril à l'AFP l'avocat du couple Villemin, Me Thierry Moser, après que Le Parisien/Aujourd'hui en France avait annoncé que "dix profils ADN" avaient été isolés.
Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, 4 ans, avait été découvert dans la Vologne. Son oncle avait reçu quelques heures plus tôt l'appel téléphonique d'un "corbeau" revendiquant l'assassinat. Soupçonné un temps d'être l'auteur du crime du petit Grégory, Bernard Laroche, cousin du père de Grégory, a été tué en 1985 par ce dernier d'un coup de fusil.
Dans cette affaire, plusieurs autres expertises ADN ordonnées en 2010 s'étaient révélées infructueuses, notamment sur un timbre d'une lettre du "corbeau".
(source : AFP)