"La chambre de l'instruction (de la cour d'appel de Dijon, NDLR) a entendu nos arguments sur la faiblesse des charges, quand je dis la faiblesse je
pourrais dire l'inexistence des charges qui pesaient sur les époux Jacob", a déclaré devant la presse, au sortir du palais de justice de Dijon, Me Stéphane Giuranna, qui défend Marcel Jacob, 72 ans.
Cette décision, d'application immédiate, constitue un sérieux revers pour les enquêteurs et le parquet général qui avait requis le maintien en détention.
Les deux époux ne retourneront pas chez eux dans les Vosges, mais seront placés dans deux logements différents à des adresses tenues secrètes dans le cadre de leur contrôle judiciaire.
"La cour a pris en considération les éléments que nous avons apportés ce week-end, à savoir les adresses secrètes, une interdiction absolue pour les époux Jacob de communiquer avec les médias, sans quoi leur placement en détention provisoire pourrait être immédiatement ré-ordonné", a précisé Me Giuranna, pour qui les deux septuagénaires "ont vécu un cauchemar" depuis la fin de la semaine dernière.