La plainte a été déposée auprès du parquet de Besançon par les trois colistiers Odile Faivre-Petitjean (MoDem), François Lorandini (UMP) et Denis Poignant (UDI) pour "prise illégale d'intérêts" par utilisation de matériel public à des fins privées et pour infraction au code électoral (Article 52-1 alinéa 1) qui interdit la publicité commerciale à des fins de propagande électorale pendant les six mois précédant une élection.
Randall Schwerdorffer : “il semblerait que d'autres personnes que le couple incriminé soient impliquées dans la création et la gestion de ce site “
"Nous demandons l'ouverture d'une enquête et des investigations techniques pour rechercher les personnes impliquées dans la création, l'administration et la gestion de ce site dont la seule finalité a été de déstabiliser la campagne municipale en cours, au profit du maire actuel", a déclaré Me Randall Schwerdorffer. "Vu la technicité de ce site calomnieux, il semblerait que d'autres personnes que le couple incriminé soient impliquées dans la création et la gestion de ce site qui a mené une campagne de dénigrement systématique des candidats de la droite unie et de Jacques Grosperrin", tête de la liste d'union UMP-MoDem-UDI
Une “non-affaire” pour l’avocat du conseiller de Jean-Louis Fousseret
L'avocat du conseiller technique mis en cause, Me Jérôme Pichoff, conteste formellement ces accusations: "Cette plainte est manifestement une instrumentalisation politique de la non-affaire +Bisonpeint+", a-t-il déclaré
En janvier dernier, le blogueur anonyme "bisonteint.net", a révélé que le site jumeau "bisonpeint.net" était administré par l'épouse d'un conseiller technique du maire de Besançon. Créé à l'automne 2013, le blog mis en cause critiquait de manière satirique des personnalités politiques bisontines de droite et du centre, dont les candidats déclarés pour les prochaines élections municipales.
Jean-Louis Fousseret, le maire PS de Besançon et candidat à sa propre succession, Jean-Louis Fousseret, avait indiqué en janvier dernier, qu'il s'agissait d'une"initiative personnelle" qu'il désapprouvait "totalement". Il avait demandé et obtenu la suppression du site.
(avec AFP)