Jeux d’argent, jeux vidéo, réseaux sociaux, sport, achats compulsifs, travail, sexe... sont autant de loisirs ou occupations qui peuvent, en cas d’usage abusif, devenir de véritables addictions. Le comportement devient excessif et irrépressible, en dépit des conséquences néfastes qu’il peut engendrer : perturbations de la vie personnelle, professionnelle et sociale, problèmes financiers, troubles du sommeil, de l’humeur... Les conséquences des addictions sans substances sont bien souvent tout aussi dramatiques que celles des addictions aux substances.
La démarche de soin
"Gérer seul une addiction comportementale est difficile, de même qu’en affronter seul les conséquences. Un accompagnement par un professionnel permet de définir la stratégie de prise en charge la plus adaptée", explique le CHU de Besançon.
Les premières consultations sont avant tout un temps d’écoute et d’évaluation. "Il s’agit de déterminer s’il s’agit réellement d’un comportement addictif, de comprendre ce qui a pu générer le comportement addictif et d’évaluer la détermination du patient pour sortir de cet engrenage", précise l'établissement.
Le médecin recourt ensuite aux entretiens motivationnels (technique qui vise à augmenter la motivation au changement du patient) et à la psychothérapie pour accompagner le patient vers un usage modéré voire l’arrêt de la pratique abusive.
Le patient pourra également être orienté vers d’autres professionnels pour l’aider à gérer les conséquences négatives du comportement addictif : assistante sociale, psychologue...
Comment savoir si vous souffrez d'une addiction ?
Il existe pour cela des outils d’évaluation, d’orientation et d’accompagnement scientifiquement validés : www.addictaide.fr
Infos +
- Équipe de liaison en soins d'addictologie (ELSA) du CHU de Besançon
- Prise de rendez-vous : 03 81 21 21 90 08