Le mouvement des « gilets jaunes » enregistrait une très faible mobilisation samedi, avec 10.300 manifestants dans toute la France selon le ministère de l’Intérieur, mais résistait à Montpellier, où des heurts violents ont éclaté.
Un CRS souffre de contusions "après avoir reçu un jet de pavé dans le dos" et une personne, incommodée par les gaz lacrymogènes, a été prise en charge par les pompiers côté manifestants, selon les services de l'Etat. Vers 18h30, la manifestation était presque totalement dispersée.
Jusqu'à 800 personnes ont défilé dans le centre de la capitale bourguignonne dont "une bonne moitié de casseurs", qui répondaient à un appel national, a précisé la préfecture.
Certains manifestants sont venus avec "des pics à glace, des gourdins" ou ont "jeté des sacs d'urine ou d'acides" sur les forces de l'ordre, selon la même source. Plusieurs magasins ont également subi des dégradations et deux vitrines ont été brisées.
Les personnes interpellées l'ont été pour jets de projectiles contre les forces de l'ordre et dégradations mais aussi pour "dissimulation de visage" ou "attroupement dans un périmètre interdit aux manifestations", qui concernait samedi l'ensemble du centre historique de Dijon.
La préfecture a dit samedi "déplorer que les +gilets jaunes+ locaux aient choisi de continuer à manifester, malgré nos appels à se désolidariser des casseurs". Les manifestations à Dijon, l'une des places fortes du mouvement, avaient déjà donné lieu à quelques débordements lors de précédentes mobilisations.
Pour le 30ème samedi d’affilée, le centre-ville de Dijon a été pris en otage par une manifestation de « gilets jaunes ». Une fois de plus, des casseurs se sont livrés à des actes de violence absolument inadmissibles.
— François Rebsamen (@frebsamen) 8 juin 2019
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