A Besançon, une centaine de manifestants ont participé à une "air food" Place du 8 septembre pour dénoncer la précarité des Français.
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Pour son acte 18, la mobilisation des Gilets Jaunes a été marquée par un regain de violences à Paris, où plus de quarante personnes ont été interpellées.
Quatre mois après le début du mouvement et au moment où s'achève le grand débat national, la journée était présentée comme un "ultimatum" au président Macron. Des manifestants, pour beaucoup vêtus de noir, capuche ou casque sur la tête, ont lancé pavés et pierres sur les forces de l'ordre, qui répliquaient par des tirs de gaz lacrymogènes. Sur les Champs-Elysées, des casseurs ont détruit des vitrines, notamment celle de la brasserie huppée le Fouquet's, et pillé des boutiques. Des scènes d'émeutes urbaines que l'on n'avait plus vues depuis les mobilisations de début décembre, dont les images avaient fait le tour du monde.
Eric Drouet, l'une des figures du mouvement, avait invité dans une vidéo les sympathisants à converger vers la capitale: "On attend les Toulousains avec impatience, les Bordelais, les Marseillais, les Rouennais...", évoquant même le renfort de sympathisants d'Italie, Belgique, Pays-Bas, Pologne.
"Après cette journée, en tout cas pour moi, ça sera fini les manifestations, ça sera de vraies actions pour la suite", a indiqué le chauffeur routier de Seine-et-Marne. "Il faudra proposer des blocages etc. Mais marcher tout ça, on a prouvé qu'on pouvait le faire, on n'a prouvé que ça ne fonctionnait pas, on a prouvé qu'on n'était pas entendu avec ces marches."
(Avec AFP)