La manifestation a démarré à 14h00 place de la Révolution à Besançon. Le cortège a ensuite traversé le pont de la République pour se rendre place Flore. Les manifestants ont emprunté la rue de Belfort pour remonter vers la gare et se diriger vers le Boulevard. Des heurts ont éclaté à la Gendarmerie du fort des Justices entre des manifestants et les forces de l'Ordre. Ces derniers ont reçu des pierres et ont répliqués avec du gaz lacrymogène. Le cortège s'est ensuite rendu à proximité de la prison de la Butte où deux de leurs camarades sont retenus.
Au total, cinq personnes ont été interpellées dont quatre en fin de manifestation suite aux violences urbaines et aux confrontations avec les forces de l'Ordre qui ont reçu des projectiles (boules de pétanque). Ils ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogène et autres tirs de grenade de désencerclement ainsi que deux tirs de LBD (lanceurs de balles de défense) Des feux de containers ont été allumés à l'angle de la rue d'Anvers et de la rue Gambetta et vers l'entrée du parking de la mairie. DEs feux de cartons ont aussi été signalés, rue Pasteur et Grande rue. À noter, en amont de la manifestation, une personne a été interpellée pour "port d'armes".
Joël Mathurin, le préfet du Doubs, condamne "largement" et "fermement" cette fin de manifestation et déplore une "radicalisation d'une cinquantaine de personnes". Il remercie l'ensemble des forces de l'Ordre mobilisés comme chaque week-end pour ces manifestations.
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Samedi dernier, le cortège était parti du centre-ville pour s'arrêter à la maison d'arrêt pour se rendre jusqu'à Chateaufarine. Des violences avaient alors éclaté et une vitre de la galerie commerciale avait été fracturée par des jeunes, le visage masqué.
Lors de cette manifestation, deux personnes avaient été interpellées par les forces de l’Ordre pour outrage à agent en début de manifestation et jets de projectiles.
Des Gilets Jaunes et des organisations syndicales, associatives et politiques ont souhaité exprimer leur mécontentement dans un communiqué ce 22 février 2019 au lendemain du refus des députés d'adopter le référendum d'initiative citoyenne (RIC). Ils évoquent notamment la manifestation de samedi dernier qui a été selon eux "fortement réprimée et sans aucune justification".
(Avec AFP)