"Le secteur du tourisme est probablement le plus durement touché par cette crise hors du commun : pour soutenir ses milliers de professionnels, j'ai appelé le gouvernement à compléter et à clarifier son plan tourisme", explique le Sénateur, co-pilote de la cellule dédiée au tourisme au sein de la commission des affaires économiques du Sénat.
Suite à des dizaines d’auditions menées depuis deux mois, Michel Raison a demandé au gouvernement "l’élargissement du fonds de solidarité et du chômage partiel et le report des échéances bancaires à 18 mois pour certains établissements".
Il a également plaidé en faveur "d’une plus forte contribution des assureurs aux pertes d’exploitation ainsi qu’à davantage de solidarité de la part des plateformes en ligne, à travers par exemple une diminution temporaire des commissions".
Une nouvelle fois, le Sénateur a interrogé le gouvernement sur le périmètre concret de ce qu’il appelle "tourisme", « car de nombreux professionnels restent dans le flou, telles que les entreprises qui approvisionnent les cafés, restaurants les blanchisseries des hôtels, les conciergeries pour les meublés de tourisme etc. ».
Le Sénateur a enfin appelé à la nomination d’un ministre du tourisme, de plein exercice, qui "aurait pour lourde et importante mission d’accompagner les professionnels du tourisme dans la reprise de leur activité": "Tous redoutent en effet de se retrouver face à un « mur » en cas de levée soudaine et générale des mesures de soutien", conclut le sénateur qui présentera ses propositions sous la forme d’amendements lors de l’examen du 3ème projet de loi de finances rectificative.
(communiqué)