Une cinquantaine de personnes s'étaiet rassemblé mardi 10 mai à partir de 22h00 place Wilson à Dijon, avant de se rendre dans le centre-ville, selon une source policière. La vitre de la permanence parlementaire de Laurent Grandguillaume a été brisée et des tags ont été réalisés sur la façade, a ajouté la même source, en précisant que des commerces et des agences bancaires avaient également subi des tags. Sur son compte Facebook, le député de Côte-d'Or a estimé que ces actes visaient à "intimider" tandis qu'il s'est dit "toujours ouvert au dialogue". "Leur violence est au service de l'antiparlementarisme qui nourrit le fascisme mais certainement pas au nom de la justice", a-t-il poursuivi.
Le maire PS de Dijon et ancien ministre du Travail François Rebsamen a pour sa part annoncé dans un communiqué qu'il portait plainte suite aux dégradations constatées dans le centre-ville, notamment sur le Palais des Ducs, où se trouve l'hôtel de ville. "Ces faits, lâches et inacceptables, sont condamnables et les auteurs seront poursuivis s'ils peuvent être identifiés", a dénoncé François Rebsamen.
(AFP)