La nouvelle BSTC de Besançon fait partie des 37 déployées sur le territoire national et est composée de dix agents déployés 7 jours sur 7 dans les transports en commun. Elle sera présente aussi bien aux stations que dans les transports. Dix agents, formés à l’intervention en milieu clos sont dédiés à cette brigade. Ils interviennent désormais dans les "bus, trams mais aussi au bénéfice de la SNCF", travaillant de ce fait "tant sur le réseau de transport que sur les pôles multi-modaux" a précisé le commissaire David Gagliardi, chef de la circonscription de Besançon.
Travaillant conjointement avec les contrôleurs du réseau Ginko, la brigade aura pour principales missions la sécurisation du public mais aussi l’appui au service de contrôle et la lutte contre les crimes et délits. En 2023, "241 crimes et délits liés aux transports en commun ont été relevés à Besançon" a rappelé le commissaire.
Une brigade "polyvalente, adaptable et proche de la population"
En plus des opérations de contrôle, "on injecte aussi un opérateur cynophile avec un chien en détection de stupéfiants" pour débusquer les délits de stupéfiants a ajouté le commissaire.
La brigade se voulant "polyvalente, adaptable et proche de la population", celle-ci sera amenée à livrer des actions de "partenariat" avec "des acteurs institutionnels mais aussi des échanges avec les commerçants situés autour des pôles multimodaux".
Les horaires d’intervention ont été "adapté au niveau de fréquentation des transports mais également aux sorties des noctambules en fin de semaine" selon David Gagliardi. En semaine, la BSTC sera présente dans les transports jusqu’à 21h et jusqu’à 23h pour la fin de semaine. Elle sera suivie en permanence d’un véhicule en cas d’interpellation nécessitant une conduite au poste de police.
La présence de la brigade participera ainsi à l’amélioration de "la qualité de la prestation rendue aux utilisateurs du réseau" a conclu le commissaire David Gagliardi.
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