Tout au long de la journée, le séminaire a été rythmé par des diverses interventions et réflexions menées par les intervenants comme Mathias Dreyfuss, délégué interministériel adjoint à la Dilcrah, Guillaume Gicquel, représentant la DGESCO et Françoise Lantheaume, professeure des universités en sciences de l’éducation qui a co-dirigé un ouvrage et une enquête sur la question des discriminations en milieu scolaire.
"Des thèmes comme le harcèlement se nourrissent à chaque fois d’une discrimination ou d’une haine de l’autre qui va souvent se loger dans sa différence. Ce séminaire est un temps fort et une mise en dynamique de l’académie de Besançon dans sa lutte contre les discriminations", explique la rectrice, Nathalie Albert-Moretti.
Et d’ajouter : "Françoise Lantheaume nous expliquera également comment naissent ces phénomènes et comment on peut entamer une réflexion de fond pour mieux lutter pour cela dans notre académie".
Pourquoi avoir choisi le musée des beaux-arts de Besançon ?
Pour Stéphanie Barbier, déléguée académique pour l’égalité et la lutte contre les discriminations et le harcèlement, il s’agissait de mener une réflexion sur le rôle de l’art dans la lutte contre les discriminations. Cet exercice pourrait, à terme, être réutilisé pour de futurs ateliers avec les élèves. "Cela peut aider à la définition de stéréotypes et de préjugés", précise la déléguée.

Au fil de la journée, plusieurs thématiques ont donc été abordées : "Comment le parcours musela peut-il aider à comprendre les enjeux de la lutte contre les discriminations ?" Ou encore : "pourquoi et comment enquêter sur un sujet sensible comme les discriminations, quelle est l’utilité pour les professionnels de l’éducation ?".