À Besançon, le secteur social et médico-social se mobilise le 12 décembre

Le secteur social et médico-social a prévu de se mobiliser le 12 décembre 2024 "pour le maintien des emplois, des postes, des services et pour le service public". À Besançon une manifestation est prévue devant l’Association des paralysés de France (APF) ce même jour. 

© Hélène Loget

Le secteur social et médico-social, "c'est des missions de services public avec des fonds publics pour accueillir, accompagner les personnes les plus fragiles" rappelle les représentants syndicaux de l’APF dans son communiqué. Mais pour eux, en ce moment "c’est surtout le désastre !".  

En  France, l’association va devoir faire face à "431 suppressions d'emplois dont des travailleurs avec handicap qui sont éjectés". Sur les établissements dont ceux de Besançon (APF "Est Team" sic), ce sont "des départs de postes et d'autres qui ne sont pas remplacés, une charge de travail qui s'accroît sans perspective d'amélioration, le gel des heures supplémentaires qui rend impossible les réunions d'équipes et a un lourd impact sur la qualité de l'accompagnement, sur la possibilité de mettre en œuvre des sorties demandées par les gens etc".

Un CSEC extraordinaire le 12 décembre

Face également aux coupes financières et aux fermetures de postes annoncées pour 2025, les représentants syndicaux et salariés de l’association ont prévu de se rassembler le 12 décembre 2024 à l’occasion de la tenue du deuxième Comité social et économique central (CSEC) extraordinaire sur le plan de sauvegarde de l’emploi. Ils seront également en grève. À Besançon, le rendez-vous est fixé à 13h30 devant l’APF du parc Lafayette. La mobilisation se poursuivra ensuite devant le conseil départemental à 15h pour "défendre notre secteur, pour l’emploi et les services publics", prévient la CGT dans son communiqué. 

Pour elle, "ce n'est pas possible que cette association qui vante les mérites de la société inclusive jette les salariées et même en situation de handicap à la rue". Dans cette période politique "instable", il est temps "de répondre aux urgences sociales", conclut-elle. 

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