Entrée en vigueur en octobre 2018, la phase 1 du dispositif "Action cœur de ville" a déjà vu plusieurs projets d’envergure voir le jour comme la rénovation (en cours) du 8 rue Bersot à Besançon. La phase 2 élargit donc le dispositif aux rues de Dole, Vesoul, et Belfort ainsi qu’au périmètre de la Mouillère et de la rue Bersot.
Parmi les enjeux, on retrouve bien entendu la rénovation thermique des bâtiments, élément qui tient à cœur à la maire de Besançon, Anne Vignot : "La dynamique du cœur de ville dépendant de l’implantation à Besançon (…) On dit que les villes d’avenir sont encore là à 70 %. On appelle cela, le "déjà là". Cette opération permet donc d’être cohérent au niveau de la rénovation des logements en rapport avec la dynamique de la ville", a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse devant les acteurs de l’Etat, de la Ville, du Grand Besançon et de la Banque des Territoires.
Si la maire met un point d’honneur à rénover le plus possible le bâti existant, elle n'oublie pas la forte demande de logements sociaux : "Nous avons environ 6.000 demandes qui intègrent également une mutation. Donc oui, nous devons aussi produire du logement à Besançon", souligne-t-elle en ayant toujours un regard sur les matériaux utilisés en matière d’énergie.
Enfin, Anne Vignot a tenu à rappeler la loi concernant l’achat d’un logement pour les futures propriétaires : "Je pense convoquer les notaires prochainement, car le message n’est pas suffisamment clair lors de la vente de logements (…) s’il y a des obligations en façade, il y en a aussi à l’intérieur".
Pour Nathalie Valleix, la secrétaire générale de la préfecture du Doubs, ce programme territorialisé "développe des projets selon la taille de la collectivité" : "Ces programmes sont là pour apporter des programmes opérationnels aux enjeux des développements des territoires (…) L’ensemble des acteurs à un rôle à jouer".