À Belfort, l’Armée du salut ouvre cinq chambres de plus cette année

En plus de ses missions d’hébergement et d’accompagnement de 7.500 personnes sans abri chaque jour, la Fondation de l’Armée du Salut renforce cet hiver ses actions avec la création d’au moins 200 places d’hébergement en France, dont quelques unes à Belfort. Ce nombre pourra encore augmenter en cas de vague de froid.

© FADS

Dans le cadre de la campagne hivernale qui court jusqu’au 31 mars 2025, l’Armée du Salut a activé son accueil hivernal à Belfort, Mulhouse, au Havre, à Metz et Florange ainsi qu’à Paris et Saint-Germain-en-Laye. Cette mobilisation est marquée par une vive inquiétude dont le directeur de l’activité Inclusion Claude Magdelonnette se fait le porte-voix :

”Parce qu’il est urgent d’agir, nous ouvrons à la fois des places supplémentaires dans nos structures et nous répondons aux demandes de solutions d’urgence des pouvoirs publics, pour des accueils de jour et de nuit dans des structures hélas éphémères telles que des gymnases", souligne Claude Magdelonnette, directeur de l’activité Inclusion à la Fondation de l’Armée du Salut, ”l’enjeu serait bien entendu d’ouvrir un nombre bien plus important de places d’hébergement pérennes, en réponse aux besoins, mais cela ne doit pas nous empêcher de répondre cert hiver aux situations d’extrême urgence que nous rencontrons.”

A Belfort, la capacité d’accueil est déjà saturée avec davantage d’enfants

En parallèle de son accompagnement de près de 500 personnes au quotidien par son centre d’hébergement, de son épicerie des solidarités à la gare, l’Armée du Salut de Belfort a ouvert son dispositif hivernal et a déjà dû refuser des personnes faute de place.

Aux 20 places d’hébergement de nuit activées il y a 10 jours (alors qu’elle n’en avait que 13 mais ”serrait les lits”), elle a ajouté cinq chambres supplémentaires et élargit les horaires de son accueil de jour à la journée complète. Mais les besoins sont bien plus grands, notamment pour les enfants, plus nombreux à être sans-abri cette année que l’année dernière.

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