Il s'est longtemps opposé à la mise en place unilatérale des 80 km/h sur les routes de France à double sens au 1er juillet 2018 en prônant que la décision soit prise à l'échelle départementale pour s'adapter au plus proche des réalités du terrain. Michel Raison estime que le travail sénatorial qu'il a mené il y a plusieurs mois sur la réduction de la vitesse (voir le rapport) a été méprisé et que les propositions ont été balayées d'un revers de main par le Premier ministre.
Méthode brutale
"Sur le fond, nous proposions, plutôt que d’appliquer la réduction de vitesse de manière uniforme, qu’elle soit décentralisée au niveau des départements (...)Conclusion que semble rejoindre aujourd’hui le Président de la République" indique Michel Raison. "Sur la forme, nous avions dénoncé la méthode brutale, dogmatique et culpabilisante du Gouvernement qui n’a souhaité aucune concertation. Nous avions vivement regretté que soit écartée la nécessaire pédagogie qui aurait pourtant favorisé l’adhésion de millions d’automobilistes".
"Que le dogmatisme et la verticalité cessent enfin !"
Michel raison invite le gouvernement à écouter le Sénat qui, selon lui alerte "depuis de longs mois" sur l’exaspération grandissante des Français "tant sur le raz le bol fiscal que sur les difficultés de mobilité rencontrées par les territoires ruraux dont la voiture individuelle reste le principal mode de déplacement".