8 mars : “Pas une question de force, juste une question d’humanité” selon Besançon Maintenant

Dans un communiqué de presse, les élu(e)s du groupe Besançon Maintenant ont souhaité s’exprimer à la veille de la journée internationale des droits des femmes ce 8 mars 2025.

opposition au conseil municipal (Besançon Maintenant) © Hélène Loget

Communiqué de presse des élu(e)s du groupe Besançon Maintenant :

"Chaque année, on entend parler de "femmes fortes". Comme si la force était une exception, une qualité rare. Pourtant, toutes les femmes sont fortes à leur manière. Ou plutôt, elles sont, tout simplement. Comme l’a dit Emilia Clarke : "Cessez de parler de femmes fortes. Aucune femme n'est faible. Soyons juste des femmes." On a parfois tendance à opposer les choses : féministe ou pas, engagée ou discrète, forte ou fragile. Mais l’égalité, ce n’est pas ça. Ce n’est pas une bataille de rôles, ce n’est pas un rapport de force. C’est juste une question d’humanité.

Des femmes ont fait avancer le monde, parfois en luttant, parfois en créant, parfois simplement en étant là où on ne les attendait pas. Comme Simone des Forest, qui a pris le volant d’une Peugeot en 1929 et a foncé sur la ligne de départ d’un rallye sans se demander si elle en avait le droit. Comme George Sand, qui a inspiré Jules Verne par son audace littéraire et ses explorations imaginaires, prouvant qu’une femme pouvait marquer la littérature d’aventure. Comme Suzanne Lenglen, qui a révolutionné le tennis féminin en imposant son style, son audace et son talent, sans demander à qui que ce soit si elle en avait le droit.

Regardons nos enfants jouer au foot dans la cour de récréation. Ceux qui dribblent sans se demander si le ballon est réservé aux garçons, celles qui tirent sans avoir à prouver qu’elles ont leur place. L’égalité, ce sera ça : le jour où plus personne ne se posera la question. Où on ne s’étonnera plus qu’une fille joue aussi bien qu’un garçon. Où ce sera normal, tout simplement.

L’égalité n’est pas encore totalement là, c’est vrai. Mais on peut se réjouir des avancées. Et surtout, on peut avoir confiance. Parce qu’en montrant à nos enfants que tout est possible, ils n’auront plus besoin de se battre pour l’évidence".

(Communiqué)

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