JC Decaux dispose encore de cinq mois pour se mettre en conformité. Au total, 68 panneaux vont être démontés. Si certains d’entre eux laisseront un espace sans publicité, d’autres seront remplacés par des panneaux plus petits de 8 m2 (cela représente un quart des emplacements actuels).
Contacté, Nicolas Phlippoteau, directeur régional Alsace Franche-Comté JC Decaux, nous explique qu’il "comprend la volonté d’améliorer les axes d’entrée de ville" et que la succession de panneaux lorsqu’ils sont trop proches "dessert les messages" : "L’annonceur préfère être seul à un endroit plutôt qu’au milieu de différents annonceurs", précise-t-il.
Distinguer les différents mobiliers
JC Decaux propose deux sortes de panneaux :
- Les panneaux publicitaires (souvent sur le domaine privé : bailleurs, particuliers ou terrains d’entreprises). Ces derniers sont concernés par l’obligation de retrait des 4x3.
- Les panneaux dits "mobiliers urbains publicitaire" : ces derniers concernent les publicités sur les abribus, les trams, des colonnes culturelles… "Ils accueillent de la publicité contre un service, pas contre de l’argent. Nous installons dans les villes du mobilier urbain qui rend un service aux habitants. Ces mobiliers sont installés et entretenus gratuitement, car ils sont financés par la communication des entreprises nationales et locales donc sans que la collectivité ne vienne le financer", nous indique-t-on.
"Permettre aux entreprises de prendre la parole"
Pour Nicolas Phlippoteau, "il est important de continuer à avoir des emplacements pour permettre aux entreprises de prendre la parole. Nous parlons beaucoup de transition écologique et environnementale. Il est important d’informer les habitants afin d’accompagner cette dernière. On le voit par exemple avec des annonceurs diffusant des véhicules électriques, des téléphones reconditionnés… Il y beaucoup d’entreprises qui utilisent la communication pour aider les consommateurs à changer leurs comportements. Il est donc important de conserver une présence homogène sur le territoire".
Et l’énergie consommée dans tout ça ?
Le directeur régional indique que les panneaux actuels "consomment beaucoup moins qu’avant" : "Les mobiliers rétro-éclairés sont munis d’un éclairage LED. Ces derniers sont également éteints la nuit entre 1h00 et 6h00 du matin".
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Les panneaux qui sont retirés seront "en grande partie recyclés" ou déplacés à un autre endroit, nous précise-t-on.