Le taux de fraude sur le réseau urbain du Grand Besançon est estimé à 6% et représenterait un manque à gagner chaque année de 320.000 €, "ce qui équivaut au prix d’un bus articulés ou 64 abris voyageurs", signalent les responsables Ginko dans un communiqué.
Des contrôles chaque jour
Pour éviter ce phénomène qui nuit à la qualité du service offert à terme au plus grand nombre pour faciliter les déplacements, il est prévu d'ici février 2015 de déployer un important panel d’outils destinés à réduire la fraude : "contrôles inopinés, journées d’information, campagne d’affichage vont se multiplier sur cette période", est-il précisé.
Les contrôles sont effectués chaque jour sur le réseau du début à la fin des services. Les voyageurs pouvent donc être contrôlés à toute heure. Les agents de contrôle assermentés travaillent par équipe de quatre pour les bus ou de six à huit pour les trams.
Ce qu'il vous en coûtera
Pour rappel, voici quelques exemples de ce qu'il en coûtera aux fraudeurs en cas de :
- Titre non valable : 32 €
- Voyage sans titre : 48 €
- Titre n’appartenant pas au voyageur : 169 €
- Abonnement non validé : 10 €
Le règlement immédiat de l'indemnité sera demandé par le contrôleur. En cas de refus ou d'impossibilité de payer, le contrevenant devra alors présenter une pièce d’identité pour établir un procès-verbal (payables sous deux mois). Si rien n'est fait dans ce délai, c'est le trésor public qui se charge du recouvrement. À noter que la police peut aussi intervenir si la personne ne veut ou ne peut pas justifier de son identité.