5G: "pas de risques nouveaux" pour la santé selon les données disponibles, estime l'Anses

Publié le 21/04/2021 - 16:40
Mis à jour le 21/04/2021 - 16:40

+ Réaction de Besançon Maintenant • La nouvelle génération de réseaux mobiles 5G en cours de déploiement ne présente « pas de risques nouveaux » pour la santé, au vu des données actuellement disponibles, a estimé ce mardi 20 avril 2021 l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un avis très attendu sur cette technologie controversée. Ludovic Fagaut, chef de fil de l’opposition au conseil municipale de Besançon donne son point de vu que la question.

 © CC0 ADMC PXB
© CC0 ADMC PXB

La nouvelle génération de réseaux mobiles 5G en cours de déploiement ne présente « pas de risques nouveaux » pour la santé, au vu des données actuellement disponibles, a estimé ce mardi 20 avril 2021 l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un avis très attendu sur cette technologie controversée. Ludovic Fagaut, chef de fil de l’opposition au conseil municipale de Besançon donne son point de vu que la question.

L'agence souligne le manque d'études scientifiques sur les effets sanitaires éventuels des nouvelles fréquences. Mais en s'appuyant notamment sur des travaux réalisés sur les fréquences utilisées pour les précédentes générations de téléphonie (700 MHz à 2,5 GHz), et qui servent également pour la 5G, elle estime "peu vraisemblable à ce stade que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquence autour de 3,5 GHz constitue un nouveau risque pour la santé".

Concernant l'exposition à la bande des 26 GHz, pas encore attribuée en France, l'Anses souligne que "à l'heure actuelle, les données ne sont pas suffisantes pour conclure à l'existence ou non d'effets sanitaires".

Une consultation publique à venir

L'agence recommande pour toutes les fréquences de poursuivre les recherches sur l'exposition aux ondes et ses éventuelles conséquences sanitaires. Elle a par ailleurs décidé de mener une "consultation publique" d'une durée de six semaines sur son avis et le rapport de ses experts. Les deux documents pourront éventuellement être complétés suite à cette consultation.

L'avis de l'Agence, saisie début 2019 par le gouvernement, était très attendu alors que le déploiement de la 5G, qui doit permettre un débit décuplé et ouvrir la voie à "l'internet des objets", est très controversé.

Et les municipalités, qu'en pensent-elles ?

Certaines municipalités avaient souhaité, voire voté, des moratoires sur sa mise en œuvre en attendant cet avis. Un moratoire également recommandé par la Convention citoyenne sur le climat, mais balayé par le président Emmanuel Macron qui avait comparé les sceptiques aux "Amish" prônant un "retour à la lampe à huile".

Du côté de Ludovic Fagaut, chef de file de l'opposition au conseil municipal, le constat est simple. Il est "temps de déployer la 4G" : "Les élus de « Besançon Maintenant » se félicitent de cet avis impartial rendu après de longs mois de travail et invitent désormais les opérateurs à installer leurs équipements pour permettre l'accès des populations et entreprises du Grand Besançon aux réseaux mobiles de dernière génération, à plus forte raison dans les quelques zones encore peu ou pas desservies par les réseaux fibre optique fixes de notre territoire", est-il précisé dans un communiqué ce mardi.

Le gouvernement avait procédé en octobre à l'attribution des fréquences 5G aux opérateurs, et le déploiement a commencé depuis le début de l'année, après que le Conseil d'État a validé la procédure.

Dans un communiqué conjoint, les ministres concernés (Ecologie, Economie, Santé, Numérique) ont estimé que le rapport de l'Anses "conforte les choix du gouvernement sur le lancement de la 5G" et se sont engagés à "renforcer les efforts de recherche sur (...) d'éventuels effets sanitaires", notamment sur la bande des 26 GHz.

(Avec AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Politique

Procès RN : inéligibilité immédiate pour Marine Le Pen, un séisme à deux ans de la présidentielle

+ les réactions en Franche-Comté • Une décision de justice qui a l'effet d'un coup de tonnerre politique: Marine Le Pen a été condamnée lundi 31 mars 2025 à une inéligibilité immédiate pour cinq ans, compromettant sa candidature à la présidentielle de 2027, dans l'affaire des assistants parlementaires européens.

“Les élus communistes de la région lisent avec grand intérêt les rapports et avis du CESER”

Après Marie-Guite Dufay, président de la Région Bourgogne-Franche-Comté, c’est au tour de Muriel Ternant, présidente du groupe des élus communistes à la région, de réagir et d’expliquer son opposition à la suppression du Conseil économique social et environnemental régional (CESER).

Besançon : le groupe Génération·s appelle les oppositions au conseil municipal à présenter des “contre-budgets”

Dans un contexte où la confiance des citoyens dans les institutions peut être mise à l'épreuve, le Groupe Génération·s, Social, Ecologie, Démocratie appelle à une plus grande transparence budgétaire et invite les oppositions au conseil municipale de Besançon à ”assumer leurs choix financiers en proposant des contre-budgets” dans un communiqué du 27 mars 2025.

La Bourgogne-Franche-Comté et la Province du Cap occidental renouvellent leur accord de coopération

Alors que se tenait dans la ville du Cap le 8e sommet visant à intensifier le partenariat stratégique entre l’Union européenne et l’Afrique du Sud mi-mars 2025, la Région Bourgogne-Franche-Comté renouvelait pour sa part l’accord de coopération qui la lie à la province du Cap Occidental depuis 2002, a-t-on appris le 25 mars.

À Belfort, Retailleau pointe l’antisémitisme de “l’islamisme” et de “l’extrême gauche”

Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a pointé lundi 24 mars 2025 au cours d'un déplacement à Belfort le "double visage" de l'antisémitisme, celui "de l'islamisme" et celui de "l'extrême gauche", après l'agression samedi d'un rabbin à Orléans.

Renaissance : Agnès Martin, désignée “pilote de campagne” pour les élections municipales à Besançon

Mercredi 19 mars 2025, la commission nationale d’investiture du parti Renaissance s’est réunie afin de désigner Agnès Martin comme "pilote de campagne au nom de Renaissance, pour les élections municipales de Besançon" précise Éric Alauzet pour le parti dans son communiqué.

Journée de l’eau : Dominique Voynet appelle à la mobilisation le 22 mars à Ornans

Ce 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, la ville d’Ornans deviendra le centre d’une mobilisation citoyenne en faveur des rivières comtoises. À l’initiative de plusieurs acteurs engagés pour la protection de l’environnement, cet événement vise à alerter sur la dégradation alarmante de cours d’eau emblématiques tels que la Loue, la Furieuse, le Dessoubre ou encore le Doubs.

L’ARS soutient la création d’une maison médicale près du CHU de Besançon

Le député du Doubs Laurent Croizier se félicite du soutien de l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté à son projet de création d’une maison médicale de garde à proximité du CHU de Besançon, apprend-on dans un communiqué du 18 mars 2025. Objectif de ce projet : désengorger les urgences et améliorer l’accès aux soins en dehors des horaires d’ouverture des cabinets médicaux.

Protection de l’enfance : LFI alerte sur “le manque de moyens” dans le Doubs

La France Insoumise (LFI) du Doubs a publié le 14 mars 2025 un communiqué mettant en lumière les difficultés persistantes du secteur de la protection de l’enfance. Selon le parti, les coupes budgétaires successives fragilisent un système déjà sous tension et compromettent l’accompagnement des mineurs en danger. Des actions seront menées le 24 mars et 1er avril prochains.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 9.88
peu nuageux
le 02/04 à 09h00
Vent
3.18 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
66 %