Gaussin Manugistique, une entreprise familiale depuis cinq générations, a inauguré à son siège d'Héricourt le « Terminal Automatique Containers Henri Gaussin » (T.A.C.H.G.) qui représente un investissement de 35 M€. Concrètement, il s'agit d'une plateforme de simulation grandeur nature d'un terminal portuaire qui sera opérationnelle fin mai. Une tour de contrôle panoramique viendra compléter le dispositif en 2016.
"Au service des clients et de la recherche"
Mais un port de démonstration à quoi ça sert ? "Pouvoir réaliser des démonstrations « preuves de concept » (Proof Of Concept) à l’attention des clients et prospects" explique la société. "L'objectif est de faciliter l’acte d’achat. En effet, le terminal pourra être configuré à l’identique de celui du client permettant par conséquent des gains de temps et de productivité importants…."
Un nouveau chantier en 2016
En présence de la Présidente de la région Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, du Président du Conseil départemental de la Haute-Saône, Yves Krattinger, du Maire d’Héricourt, Fernand Burkhalter, des représentants du Commissariat à l’Énergie atomique, Christophe Gaussin, le PDG a également précisé lors de cette inauguration que la société avait un nouveau chantier sur son calendrier avec la construction programmée des bâtiments d’assemblage et de changement de Power Packs. "Les futurs bâtiments d’assemblage, fruits de transferts de technologie avec le Commissariat à l’Énergie atomique, permettront de faire face à la demande croissante pour ces équipements. Les commandes en cours représentent 160 tonnes de batteries tandis que les appels d’offres pour lesquels la société est short listée représentent 320 tonnes de batteries…"
Ces investissements interviennent au moment même ou la société côté en Bourse (Alternext depuis juin 2010) vient de remporter un contrat global de près de 73 M€ pour équiper plusieurs ports allemands dont celui d'Hambourg, 3e port européen. Présent dans plus de 20 pays à travers le monde, la société Gossin réfléchit également pour ouvrir un site d'assemblage en Chine en plus de ceux qu'elle possède en Pologne et à Dubaï. Un développement qui a aussi un impact sur l'emploi local. La société devrait dans les cinq années à venir passer d'une centaine à plus de 500 salariés et notamment sur le site d'Héricourt.