Installé à proximité immédiate de la gare, ce nouveau bâtiment qui sortira donc de terre suivant deux phases d'aménagement (avec une première livraison de 2.400 m2 de bureaux d'ici fin 2016), s'inscrit dans le projet plus global d'aménagement du parc d'activités des Auxons.
Baptisé "Nouvelle ère", celui-ci sera dédié aux activités tertiaires et de petites industries. Il vient en complément des zones d’activités environnantes comme TEMIS, axé sur les microtechniques. Il devrait accueillir à terme 3500 emplois sur 90 000 m2 de surface et représente un buget global de 16 millions d’euros (auquel le Grand Besançon contribue pour 5 millions d'euros et l'Etat et la Région pour 1,3 millions d'euros). Attendu de longue date, le projet a mis du temps à démarrer. Mais on le sait, "ce genre d’opération se met en place sur 15 ou 20 ans", a reconnu Jean-Louis Fousseret, maire de la ville et président de l'Agglomération. Il faudra donc prendre son mal en patience pour voir grandir cette zone. D’autant que les débuts ont été un peu chaotiques avec la multiplication des contraintes d’aménagement du à l’implantation du parc en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Une quinzaine de prospects déjà
Aujourd’hui, il est donc prêt à rentrer dans la phase opérationnelle et devrait faire de la région parisienne "une proche banlieue de Besançon" à en croire Jean-Louis Fousseret. Sa proximité avec les liaisons TGV lui assurerait en effet un rayonnement national et européen. Le lancement des travaux du premier programme immobilier Le Signal, ce jeudi, concrétisait cette avancée. Cet ensemble de bureaux de 5000 m2 regroupera à terme un business center, un espace d’exposition, une labellisation très haut débit (100 Mb), une entrée directe depuis la gare et un parking sécurisé en sous-sol. Un espace de co-working proposera aussi des lieux de réunions et de passage de courte durée : une pratique de plus en plus répandue dans les TPE.
Ce bâtiment sera réalisé en deux tranches de 2400 et 2600 m2. Ne manquent plus que les intéressés. "La commercialisation a déjà débutée", précise le directeur général de la Sedd, Bernard Bletton, qui le porte avec le promoteur Icade. "Nous proposons des surfaces divisibles à partir de 50m2 pour un prix moyen en location de 140 euros le m2 et de 1950 euros le m2 pour la vente." Une quinzaine de prospects ont déjà été établis, avec "des discussions financières bien engagées pour certains". Mais impossible d’en savoir plus pour l’heure sur les profils… "Il s’agit de grandes entreprises françaises privées et publiques qui pourraient réimplanter des services ici", glisse Bernard Bletton. Des petites sociétés locales, comme des bureaux d’étude, chercheraient aussi un site de ce type "bien irrigué et sans les inconvénients d’accès d’un centre urbain."