"C’est en effet, une partie des laissés-pour-compte qui s’est exprimée par ce vote. Et il est temps d’entendre les citoyens qui n’en peuvent plus de répondre aux appels pour faire barrage au FN, sans que rien ne change au lendemain de leur vote, ni dans les politiques menées, ni dans la façon de les faire, ni dans leur vie" a déclaré dans un communiqué la députée PS sortante.
Cette élection, inédite à de nombreux égards, me laisse également un goût d’inachevé. Elle a été largement une élection par défaut, un choix « contre », plutôt qu’un choix d’adhésion à un projet.
Pour ma part, je ne partage pas les propositions du candidat d’En Marche parce que je crois qu’elles ne répondent pas à l’urgence sociale, écologique et démocratique qui se pose à notre pays.
Le temps du « Président roi » semble aujourd’hui terminé et le parlement doit enfin retrouver son rôle premier. Ce sera l’enjeu des législatives qui s’ouvrent. Elles forment le deuxième acte de cette séquence électorale qui n’a pas encore donné sa conclusion définitive.
Je souhaite qu’à cette occasion, la gauche sociale et écologique aujourd’hui divisée et affaiblie, soit capable de se rassembler dans une opposition constructive, avec toutes ses sensibilités, en lien étroit avec les initiatives citoyennes issues des territoires, afin de porter un projet de transition écologique, social, démocratique et européen, indispensable à l’avenir de notre pays. J’y prendrai toute ma part"
Barbara Romagnan