L’hiver dernier, ce sont 190 arbres qui ont été abattus dans les espaces verts et 344 en boisement urbain. "Cet impact s’explique par le dérèglement climatique et l’apparition d’attaques parasitaires croissantes ces dernières années", explique la Ville de Besançon.
Près de 1.000 seront replantés
Pour compenser les pertes et accroitre le patrimoine arboré, près de 1.000 arbres seront plantés cet hiver : tilleuls, érables champêtres, chênes, arbres de Judée, muriers blancs, micocouliers et bien d’autres.
Le choix d’espèces locales et favorables à la biodiversité est privilégié, ainsi que la diversité des essences qui permet de limiter le risque de propagation de maladies et tester le comportement des nouveaux sujets (notamment leur réaction face aux épisodes de forte chaleur et de sécheresse).
Plus de 5.000 arbres ont été plantés depuis le début du mandat.
Une charte de l’arbre à venir…
Prochainement, le patrimoine arboré de Besançon fera l’objet d’une Charte de l’arbre, qui visera notamment à protéger et préserver les arbres en ville et dans les forêts. Aussi, une campagne de recensement des arbres remarquables est en cours et disponible sur la plateforme Ateliers citoyens.
Mort des cèdres de l’Atlas
Par ailleurs, le cas des cèdres de l’Atlas inquiète. la Ville de Besançon qui indique que depuis 2020, leur mortalité sur le territoire bisontin est en hausse : "A ce jour, on en recense encore 86 sur le territoire public bisontin mais 16 spécimens ont déjà été abattus. Malheureusement, plusieurs de ces arbres majestueux présentent des signes importants de dépérissement : houppier clairsemé, écoulement de résine, descente de cime... Ces désordres physiologiques peuvent entrainer leur mort et leur chute d’où la nécessité de les abattre afin d’assurer la sécurité des usagers".
Pour la Ville, ces dépérissements sont vraisemblablement provoqués par la succession des épisodes de stress hydrique et particulièrement par la répétition des sécheresses printanières. "En effet, le cèdre a besoin de précipitations annuelles de l’ordre de 800 à 1 500 mm dont un quart pendant le printemps. Ce phénomène n’est pas cantonné à Besançon. La plupart des villes françaises sont touchées (Angers, Agen, Toulouse, Brive, Strasbourg, Tarbes)", nous précise-t-on.
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