"Cette décision s'inscrit dans la droite ligne de la volonté de rénover notre siège et de trouver une nouvelle vocation de la rue Courbet. Le vieillissement de la population est un enjeu majeur des prochaines décennies auquel le Groupe Crédit Agricole à l'ambition de contribuer", explique Christine Grillet, présidente du Crédit Agricole Franche-Comté.
Une localisation en plein coeur de ville
L'emplacement des résidences séniors est crucial aussi bien pour le Groupe que l'ADMR. "C'est une résidence non médicalisée au coeur de la ville. Il s'agit d'adapter et de favoriser les relations entre les résidents et les exploitants. C'est un projet de redynamisation du territoire", souligne Éric Martin, directeur général adjoint de la caisse régional et représentant de la foncière portant l'immeuble.
Dans la volonté de rapprocher les futurs locataires, il est envisageable que les appartements comptent : une personne seule, un couple ou encore deux amies colocataires. "Nous ne sommes pas du tout sur une maison de retraite. On va essayer de surprendre avec ces résidences. Le projet à pour vocation de faire sortir le plus possible les personnes de chez elles", indique Willy Cadet, directeur fédéral ADMR du Doubs.
Coût de l'opération ? 4,5 millions d'euros (HT). Ce prix comporte des travaux qui "répondront aux normes sanitaires et à l'efficacité énergétique", indique Éric Martin qui précise que presque l'intégralité du chantier sera réalisée par des entreprises et artisans du territoire.
Les petits plus ?
- L'ADMR précise que le loyer sera inférieur à 2.000 euros pour les résidences moyennes
- Le sol connecté dans les huit appartements les plus petits : "Si les personnes ont un problème de désorientation et ont besoin d'être sécurisées, elles pourront bénéficier du sol connecté", explique M. Cadet (technologie permettant de voir si une personne est trop longtemps au même endroit, en cas de chute par exemple).