25 feux de friches en 10 jours en Haute-Saône : 23 hectares partis en fumée

Publié le 11/04/2020 - 09:27
Mis à jour le 11/04/2020 - 09:27

Les sapeurs-pompiers de la Haute Saône constatent une recrudescence des feux de friches et de sous-bois et appellent à la prudence, apprend-on ce mois d’avril 2020.

"En trois jours, 23 hectares sont ainsi partis en fumée :10 hectares au Haut-du-Them ainsi qu’à Champlitte et 3 hectares à Velleminfroy", déplore le Département de la Haute-Saône.

A chaque fois, de nombreux sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour lutter contre les flammes dans des conditions parfois difficiles (les terrains accidentés d’accès peu aisé et les pentes importantes de certains secteurs rendant en effet leur intervention d’autant plus compliquée)

Parmi les causes fréquentes de ces départs de flammes figurent notamment "les brûlages de déchets verts, les écobuages non maîtrisés et l’utilisation de décapeurs thermiques. Ces brûlages, pouvant être à l’origine de troubles de voisinage générés par les odeurs et la fumée, nuisent à l’environnement et peuvent causer la propagation d’incendies", est-il rappelé.

L’état de sécheresse de la végétation et les conditions météorologiques actuelles (le vent et la chaleur accroissant les risques) sont également de nature à favoriser la propagation rapide de ces incendies.

Ces derniers, en plus de provoquer des dégâts écologiques considérables, "mobilisent une ressource importante et précieuse de sapeurs-pompiers appelés par ailleurs actuellement à gérer la crise sanitaire et les interventions liées au Covid-19", souligne le Département qui s'inquiète également pour les habitants à proximité.

"Avec le vent, un simple brûlage de détritus pratiqué, au fond d’un jardin, dans un incinérateur peut rapidement se propager à un tas de bois ou à une grange voire à l’ensemble d’une habitation", est-il indiqué.

Dans le contexte actuel, la préfète de la Haute-Saône rappelle que le brûlage des déchets dits verts, produits par les ménages ou les collectivités territoriales et relevant des déchets ménagers, est interdit.

De même les pratiques d’écobuage, les brûlages dirigés et les brûlages liés aux activités agricoles sont réglementées et ne doivent en aucun cas, au regard de leur dangerosité, être réalisées en cette période de risques très élevés.

Les contrevenants encourent 450 euros d’amende pour violation de l’interdiction de brûlage à l’air libre des déchets verts.

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