Est-ce le retour de la confiance dans la pierre ? Les mesures gouvernementales et le lancement du dispositif Pinel succédant au dispositif Duflot ? Selon la FPI, le marché s'est redressé. En 2014, avec 76.580 logements les ventes au détail, sont en hausse +3% par rapport à 2013 en précisant que le dernier trimestre (+12,5%) a compensé la baisse des 9 premiers mois.
Cette tendance se confirme sur le secteur du Grand Besançon. Selon l'observatoire Cecim, qui représente 12 promoteurs soit 80 % de la production sur l'agglomération, les réservations nettes de logements neufs s'élèvent à 299 contre 242 en 2013. Même si on est loin des années 2010-2011 (600 logements), il semblerait que la baisse soit enrayée.
(Source : Cecim Obs -FMI)
Concernant les prix, ils sont constants avec cependant des situations contrastées selon les régions. Sur Besançon, le prix moyen reste stable. De 2013 à 2014, il passe de 2.902 à 3.042 € du m2. Enfin, le stock de logements à vendre se situe dans une bonne moyenne, autour d'une année à Besançon contre environ 14 mois en France.
FPI : "La relance à notre portée…"
Pour la Fédération des Promoteurs immobiliers, cette reprise des ventes au 4e trimestre est un signe encourageant malgré un contexte économique difficile et estime que les dernières décisions gouvernementales commencent à restaurer la confiance des acquéreurs de logement. Elle salue en outre les mesures (prorogation des permis, période transitoire RT 2012, etc.) dont le but est de faciliter le lancement de nouveaux projets.
Pour François Pavelle, président de la FPI, si la reprise en 2015 de la construction de logements est une perspective crédible, il appartient au pouvoir public d'accélérer le processus de la sortie des décrets d'application. "Néanmoins, les acteurs publics locaux doivent aussi faire preuve de détermination et de responsabilité pour accompagner un marché de l’immobilier qui reste fragile, là où sont les besoins. Or ces derniers mois, trop de projets conformes aux règles d’urbanisme ont été bloqués sans fondement réel, mettant en difficulté les entreprises qui les portent souvent depuis longtemps et hypothéquant la relance qui se dessine. Il ne faut pas que cette situation dure, sinon la rechute pourrait être rapide et les besoins en logements des Français encore moins bien satisfaits".