2.000 suppressions d'emplois pour PSA en 2017 ? La direction dément…

Publié le 17/10/2016 - 10:20
Mis à jour le 17/04/2019 - 10:23

Après l’épisode Alstom Belfort, c’est un nouveau coup dur pour l’industrie française. Pas de licenciements secs.  Selon un document interne, le groupe PSA pourrait recourir en 2017, et pour la quatrième année consécutive, à des départs volontaires et à d’autres mesures pour éviter des « plans collectifs de licenciements économiques avec phase contrainte« . 2133 postes sont concernés

©psa ©
©psa ©

Le document interne a été consulté ce lundi 17 octobre 2016 par l’AFP, confirmant en partie une information de  franceinfo.

Côté départs, la direction mise sur une hausse des "mobilités externes sécurisées" (projet professionnel vers un autre employeur, congé de reclassement ou de transition professionnelle, etc.), espérant convaincre "au moins 1.025 salariés" contre 650 espérés en 2016. En revanche, elle n’envisage que 983 "congés seniors" l’année prochaine, là où près de 1.600 étaient attendus en 2016. Ce dispositif permet aux salariés de partir plusieurs années avant l’âge légal de retraite (jusqu’à 5 ans à Rennes et Poissy) avec 70 % ou 75 % de leur rémunération brute.

Des congés "longue durée" sont aussi prévus pour environ 125 salariés. Payés 600 euros bruts par mois et assortis d’une prime, ils permettent aux volontaires de quitter l’entreprise pendant deux ans maximum.

Depuis 2013, le constructeur automobile français a déjà supprimé 17.000 postes...

Franceinfo avance que le groupe PSA compte supprimer 2.133 postes en 2017 dans ses usines françaises. "Ce quatrième plan de 2.133 suppressions d’emplois sous forme de préretraite et de départs de moins en moins volontaires est inacceptable et totalement injustifié", a réagi la CGT de PSA ce lundi 17 octobre 2016 dans un communiqué. Ce plan "se fait en toute complicité avec le gouvernement", dénonce-t-elle.

L’État  actionnaire de PSA à hauteur de 14 %.

Aucune indication n’est donnée concernant les recrutements selon le document consulté. Le constructeur rappelle toutefois l’objectif de 1.000 embauches en CDI d’ici fin 2019, fixé dans l’accord triennal conclu en juillet avec les syndicats majoritaires. PSA souhaite à nouveau, comme cette année, faire entrer "plus de 2.000 jeunes" dans l’entreprise via l’apprentissage, des contrats de professionnalisation ou encore des stages.

PSA dément...

Malgré des ventes en hausse de plus de 7 % en Europe au premier semestre 2016, la direction justifie cette décision en expliquant aborder l’avenir "avec prudence", sur fond de Brexit et de chute des ventes de véhicules diesel. Ces suppressions de postes seront l’objet de débats lors d’un comité central d’entreprise (CEE) extraordinaire qui doit se tenir ce lundi après-midi au siège de PSA Peugeot-Citroën à Paris, indique franceinfo.

Du côté de la direction, on confirme qu’il sera bien question d’emploi lors de ce CEE, mais que « tout plan de suppression de postes » est exclu. "Ce n’est pas à l’ordre du jour", a indiqué un porte-parole du groupe à L’Express.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

suppressions postes PSA

Menaces de suppressions d’emplois à PSA : “Une annonce brutale, injustifiée et scandaleuse” pour Martial Bourquin

Pour le député-maire d’Audincourt, Martial Bourquin, l’annonce de la suppression de 2 000 postes chez PSA Peugeot Citroën est « brutale, injustifiée et scandaleuse aux vues des résultats de l’entreprise » et craint qu’elle ne touche surtout le site de Sochaux. Il demande officiellement à Carlos Tavares d’annuler « purement et simplement » ce plan de suppressions de postes. 

Menaces de suppressions d’emplois à PSA : “l’Etat doit être vigilant” selon Sophie Montel

Selon un document interne consulté par France Info et l’AFP ce lundi 17 octobre 2016, le groupe PSA pourrait recourir en 2017 et pour la quatrième année consécutive, à des départs volontaires et à d’autres mesures pour éviter des « plans collectifs de licenciements économiques avec phase contrainte ». 2 133 postes seraient concernés. Selon Sophie Montel, conseillère régionale FN de Bourgogne-Franche-Comté, « l’État doit être vigilant » dans un communiqué.

Economie

Échevannes : la fondation du patrimoine vient en aide à l’ancienne école du village

Le 14 novembre 2024, la commune d’Échevannes a accueilli les membres de la Fondation du Patrimoine du Doubs. Le projet de restauration de l’ancienne école du village a en effet été sélectionné par la fondation et la commune s’est vue allouer la somme de 80.000€ pour les travaux à effectuer.

Une formation pour “renforcer le leadership” des responsables agricoles en Bourgogne-Franche-Comté

La Chambre régionale d’agriculture de Bourgogne-Franche-Comté, l’Institut Agro Dijon et les Jeunes Agriculteurs de Bourgogne-Franche-Comté reconduisent pour la 3e année consécutive la formation Agri-Actes pour l’année 2025 à l’attention de responsables ou de futurs responsables agricoles.

Val-d’Usiers : l’atelier couture Silki met l’accent sur le réemploi

Après une longue carrière dans le tourisme, Elisabeth Contejean a choisi de changer de carrière professionnelle et s’est désormais tournée vers ce qu’elle aime depuis toujours : le travail du textile en général. En juin 2024, elle ouvre son propre atelier de couture dans le Val d’Usiers et propose désormais des cours et ateliers pour les particuliers ainsi que différents services de réparation. 

Agriculture, mobilité, tourisme… Plus de 134 millions d’aides régionales votées en commission permanente

La commission permanente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté s’est tenue vendredi 15 novembre 2024. Les élu(e)s ont voté pour 134,2 millions d’euros d’aides en faveur du territoire. Focus sur quelques dossiers.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.66
couvert
le 22/11 à 09h00
Vent
2.83 m/s
Pression
1014 hPa
Humidité
97 %