20 ans, accessibilité, Charles Belle… Le Musée du Temps rouvre ses portes le 18 juin à Besançon !

Ouvert pour la première fois le 22 juin 2002, le Musée du Temps dans la cour du palais Gravelle à Besançon rouvre ses portes samedi 18 juin 2022 après 7 mois de travaux pour le rendre plus accessible. En même temps, ce musée fêtera ses 20 ans. Laurence Reibel, directrice des lieux…

© Alexane Alfaro

Le Musée du Temps est désormais accessible à toutes et tous. Pendant 7 mois, le musée est resté fermé au public pour permettre dès samedi à tous les visiteurs, valides ou en situation de handicap, de découvrir chaque étage, chaque pièce, chaque objet exposé. De nombreuses installations, plus ou moins importantes, ont été effectuées, du sol au plafond : un fléchage au sol pour les personnes en fauteuil roulant ainsi que des portes d’entrée et de sortie adaptées, des "chasse-roues" pour les personnes malvoyantes, un éclairage moins fort, etc.

Pour les 20 ans du musée, l’objectif de ces travaux était également de valoriser les deux principales pièces du musée : la montre Leroy 01, la plus compliquée du monde, et le pendule de Foucault. La scénographie du deuxième étage a aussi été entièrement revue pour mettre davantage en lumière le savoir-faire horloger bisontin, du Doubs, de Franche-Comté, etc. Laurence Reibel prévoit une "grande fête" en même temps de l'évènement Les 24h du Temps les 18 et 19 juin...

Charles Belle à découvrir jusqu'au 8 janvier 2023

Cette réouverture marquera également l’exposition temporaire de Charles Belle dans le cadre de sa première grande exposition monographique dans sept lieux culturels de Bourgogne Franche-Comté. Au Musée du Temps, l’artiste bisontin propose de découvrir Ivre de l’ombre jusqu’au 8 janvier 2023, une exposition qui s’articule autour du temps qui s’écoule et qui marque. Qui marque la figure, celle de l’homme, celle de l’artiste, mais aussi, dans une fine métamorphose, qui marque le végétal.

Dessins de coings, de betteraves et d’oignons côtoient ainsi la pomme de Charles Belle, celle de ses autoportraits, fils d’Ariane de l’existence de l’artiste. L’immense toile confiés à la forêt, et ses trois vies, est un éloge de ce temps qui passent et modèlent tout. Point d’orgue de cette présentation, le figuier, tout., est une mystérieuse installation née de l’agrégation de 1474 dessins de feuilles de figuier, tombées de l’arbre.

© Alexane Alfaro

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