Les populations légales 2019 sont diffusées dans les limites territoriales existantes au 1er janvier 2021. Elles prennent effet au 1er janvier 2022.
Établies chaque année – loi du 27 février 2002 – les populations légales sont prises en compte pour l’application de dispositions législatives, réglementaires et financières relatives à l’organisation des communes et à la vie quotidienne de celles-ci.
La méthode du recensement annuel est basée sur des cycles de collecte de cinq ans. Pour plus de pertinence, les données sont donc traditionnellement analysées avec un pas de cinq ans.
Toutefois, l’évolution de la situation sanitaire a conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021. Pour toutes les communes de moins de 10 000 habitants, il y aura donc dorénavant (pendant les cinq prochaines années) un intervalle entre deux collectes de recensement de six ans au lieu de cinq habituellement.
Entre 2013 et 2019, la population baisse légèrement alors qu’elle était encore en hausse entre 2008 et 2013. Pourquoi ? À partir de 2015, les décès deviennent supérieurs aux naissances. Par ailleurs, le solde migratoire est lui déficitaire depuis une dizaine d’années.
Au 1er janvier 2019, la Bourgogne-Franche-Comté compte 2 805 580 habitants. En six ans, la population est légèrement en baisse dans la région alors qu’elle a augmenté de 0,4 % par an en France métropolitaine.Insee Bourgogne-Franche-Comté
Seuls deux départements, le Doubs et la Côte d'Or, sont en très légère croissance démographique en raison d'un solde naturel toujours positif lié à une population plus jeune. Dans le Jura et en Saône-et-Loire, la baisse de population est peu marquée.
Par rapport à la période 2008-2013, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort perdent désormais des habitants. Dans la Nièvre, la perte de population amorcée depuis une cinquantaine d’années.
Et dans les villes ?
"La population augmente dans les intercommunalités de Dijon et, dans une moindre mesure, de Besançon. Plus récemment, certaines communes, à l’image de Dole ou de Héricourt, s’affirment comme des pôles de centralité et attirent de nouveaux habitants.
Situées aux franges de la région, les intercommunalités de Sens et de Mâcon profitent du dynamisme des régions limitrophes, respectivement l’Île-de-France et Auvergne-Rhône- Alpes. L’agglomération de Pontarlier bénéficie de la proximité avec la Suisse.
En revanche, les pertes d’habitants s’accentuent dans les communes isolées, ou situées dans des zones économiquement fragilisées. C’est le cas par exemple de Cosne-Cours-sur-Loire, Audincourt et Saint-Claude" Philippe Rossignol (Insee Bourgogne-Franche-Comté)