"Farouche partisan du rassemblement de la gauche et d’une grande primaire, de Jean-Luc Mélenchon à Emmanuel Macron, je me suis engagé pour l’élection présidentielle aux côtés de François de Rugy à la primaire de la Belle Alliance Populaire.
Conformément aux règles du scrutin organisé par le PS, j’ai ensuite soutenu le vainqueur, Benoît Hamon, durant cette campagne, même si la multiplicité des candidatures de gauche et de progrès nous exposait encore à un duel droite extrême droite au second tour.
Face aux tentations destructrices du clivage j’ai toujours fait l’effort de rechercher ce qui rassemblait ces candidats, ces trois expressions de la gauche, du progrès et de l’écologie.
J’ai à cœur, pour répondre à l’urgence écologique et climatique et à d’autres défis planétaires, de poursuivre le travail sur deux points : la régulation de la mondialisation ultralibérale et la dynamisation des territoires pour contourner cette mondialisation.
Mais avant de mener la bataille des législatives sur ces priorités avec une volonté de rassemblement, il faut bien réaliser que l’élection présidentielle est loin d’être terminée et qu’un accident démocratique reste possible alors que certains finassent, calculent et refusent de prendre leurs responsabilités : les électeurs ont placé Emmanuel Macron au premier tour pour faire face à Marine Le Pen et à la xénophobie.
Prenons garde aux projets xénophobes et populistes de Madame Le Pen. Nous le savons, au pouvoir, le Front national ne fera que semer le vent de la discorde.
La question de la sortie de l’Europe constitue un de plus grands dangers quand Madame Le Pen cherche à rallier les partisans des Insoumis sur ce thème. Loin de constituer un miracle, cette sortie de l’Europe, avec l’inflation en corollaire, ruinerait les plus modestes.
Il faut rester lucide pour ne pas se laisser embarquer vers des horizons incertains. C’est pourquoi, le dimanche 7 mai, nous devons faire barrage au Front national en allant voter massivement pour Emmanuel Macron".
Éric ALAUZET