1er mai : à Besançon, la majorité municipale dénonce la violence des affrontements

Par voie de communiqué de presse, la maire de Besançon et les élus de la majorité ont répondu à un précédant communiqué de Ludovic Fagaut dénonçant des élus qui "cautionnent des casseurs". Le député Laurent Croizier a lui aussi dénoncé les agissements des casseurs.

© Élodie R.

À la suite de la manifestation officielle du 1er mai, un second rassemblement, non déclaré celui-ci,  a rassemblé une centaine de personne qui ont rapidement provoqué des heurts au sein du centre-ville bisontin.

Dans un communiqué de presse, le chef de file de l’opposition Ludovic Fagaut a dénoncé l’"attitude inadmissible et scandaleuse" de certains "élus, adjoints, conseillés délégués et d’un membre du cabinet" lors de cette manifestation non déclarée. Il a exigé la démission de ces derniers et a enjoint la maire de Besançon, Anne Vignot de "démettre de ses fonctions sa directrice de cabinet". 

L’élu reproche à ces personnes d’être restées indifférentes tandis que des "manifestants casseurs" étaient en train de "caillasser les vitrines de nos commerces de centre-ville ainsi que nos forces de l’ordre".

Réaction de la majorité

En réaction, les élus de la majorité ont à leur tour répondu par communiqué de presse en précisant que des élus avaient été "témoins du début des affrontements qui ont eu lieu" entre des casseurs et les forces de l’ordre "au moment de partir". Il est précisé que certains d’entre eux auraient d’ailleurs "signalé aux pompiers un départ de feu". 

Les élus de la majorité dénoncent également "sans réserve la violence de ces affrontements sauvages" et remercient l’ensemble des forces de l’ordre qui "se sont mobilisés pour assurer la sécurité de la population". 

Laurent Croizier apporte son soutien aux policiers

Dans un communiqué en date du 2 mai, le député du Doubs Laurent Croizier a lui aussi fait part de son soutien envers les forces de l'ordre qui "œuvrent courageusement pour assurer notre sécurité et notre tranquillité publique". Il condamne également cette "minorité violente" qui vise à "défier l'autorité de l'État, saccager l'espace publique, les commerces mais aussi à « casser du flic » ".

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