Les années passent mais les pétards explosent toujours…

Tous les ans depuis deux décennies, père et fils Mourey ouvrent leur « caverne d’ali-baba » aux amoureux de pétards et feux d’artifice en tout genre, la semaine du 14 juillet. Et si en vingt ans les comportements des clients ont bel et bien changé, la fête nationale a encore de beaux jours devant elle. D’autant plus avec l’arrivée de la Coupe du Monde…

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Geoffrey Mourey tient le stand de son père depuis son plus jeune âge. Posté derrière les étals, il détaille aux clients les nombreux pétards et artifices qui couvrent les rayons : fumigènes, fusées, bâtonnets, boîtes, cônes, claque-doigts… Des centaines de formes et de couleurs qui émerveillent autant qu'elles impressionnent les petits comme les grands.

L'ère du "compact"

Depuis son poste, il a pourtant pu observer un changement dans la clientèle au fur et à mesure des ans. "Avant, on vendait surtout des pétards auprès d'un jeune public. Aujourd'hui, les fusées et les feux d'artifice sous forme de "compact" comme les fontaines sont les meilleurs ventes."

Les "compacts", ce sont ces petites boîtes de 50cm qui renferment un vrai petit spectacle (fontaine, bouquet) et prêtes à être utilisées. "Il suffit de le poser, d'allumer la mèche et d'admirer" assure Geoffrey. "C'est un article plébiscité par les parents parce que c'est pratique, sécurisé et que le rendu est très convaincant" avance-t-il.

Ces compacts existent en petit format (entre 4 et 60€ selon la durée du feu) mais aussi en plus haute gamme (de 70 à 800€). Selon le jeune homme, ces derniers sont même utilisés par les mairies de petites communes.

Les indétrônables

Les autres publics ne sont cependant pas en reste :

Les fusées restent reines

Tous sont en tout cas de gros consommateurs de fusées, vendues à l'unité ("une spécialité Jomaco, les grandes surfaces préférant des lots de fusées"). Petites pour les enfants ou grosses et montant jusqu'à 100 mètres de haut pour les adultes, elles séduisent "un très large public".

13 et 14 juillet, "les grosses journées"

Chaque année, les Mourey renouvellent ce stock de 150 références pour ne le vendre que la semaine précédant le 14 juillet. "Techniquement, on pourrait ouvrir le reste de l'année, mais comme la loi n'autorise l'utilisation de pétards sur la voie publique que du 13 au 15 juillet,  on préfère se concentrer sur cette période" confie Geoffrey.

La Coupe du Monde entre en jeu

Cette année est cependant un peu spéciale. "Exceptionnellement, on ouvrira dimanche pour la finale de la Coupe du Monde" s'amuse-t-il. "On se rappelle de 98, c'était une année faste. C'est pareil aujourd'hui, on voit bien qu'un public fan de foot achète des fumigènes ou des pétards spécialement pour l'occasion" sourit le jeune homme.

Alors d'abord le 14, puis le 15 juillet : cette année encore, pétards et artifices feront résonner Besançon et ses environs.

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