La Franche-Comté est la première région à présenter un document de suivi des indicateurs d'impact et de performance, un peu plus d'un an après le déploiement du Plan. Sa réalisation s'est appuyée sur les recommandations d'un groupe de travail national Insee et de services de l'Etat (DREES, DRJSCS).
Il s'agit d'analyser les évolutions de la situation via des indicateurs autour du logement, de l'emploi, des familles, de la santé, de la réussite éducative, de l'inclusion bancaire ou du surendettement.
Plus de pauvreté dans le Territoire de Belfort
On y apprend notamment que la Franche-Comté a vu sa pauvreté monétaire s'accroître avec la crise. Son taux de pauvreté reste néanmoins parmi les plus faibles de France métropolitaine. Des disparités sont aussi visibles entre départements.
C'est dans le Territoire de Belfort que la pauvreté aurait augmenté le plus entre 2006 et 2011 et elle toucherait avant tout les familles les plus fragiles, comme les familles monoparentales.
Surendettement et logements pointés du doigt dans le Doubs
D'après les premières données collectées, le Doubs serait notamment pointé du doigt en matière d'hébergement. Relativement stable depuis 2004, le nombre d'expulsions locatives y serait à la hausse depuis 2012. Le nombre de relogements prioritaires aurait aussi triplé dans le département en 2013.
L'exclusion bancaire, qui est une des dimensions de la précarité financière, y serait aussi plus fréquente que dans les autres départements de la région. C'est en effet dans le Doubs qu'il a été enregistré le plus de dossiers de surendettement en 2013. 1781 dossiers sur un total de 4191 pour toute la Franche-Comté.
Côté santé, le Doubs dénombrait 29 902 bénéficiaires de la Couverture maladie complémentaire (CMU) en 2013, soit l'équivalent de 5,5% de sa population. Un chiffre relativement stable entre 2010 et 2012, à l'inverse du Territoire de Belfort où il a fortement augmenté.