Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé lundi dans toute la France lors d'un 1er mai "combatif", marqué par des violences et une intersyndicale toujours unie contre la réforme des retraites même si les stratégies pourraient rapidement diverger sur la suite du mouvement.
"C'est un gros 1er mai. Ce n'est pas un baroud d'honneur, c'est la contestation du monde du travail de cette réforme", s'est réjoui le leader de la CFDT Laurent Berger. "Ce 1er mai est un des plus forts du mouvement social", a renchéri la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Les chiffres étaient de fait bien au delà d'un 1er mai classique, même si ce n'était pas le "raz de marée" espéré des syndicats.
Après une mobilisation en baisse lors des dernières manifestations contre la réforme des retraites, celle-ci a connu un rebond à Besançon à l'occasion de ce 1er mai.
À Montbéliard, les syndicats ont annoncé 2.400 personnes et 600 autres à Pontarlier.
En marge de la manifestation, des heurts ont éclaté avec la police et une vingtaine de personnes ont été interpellées lors d'une manifestation non déclarée à laquelle a pris part une centaine d'individus.
(avec AFP)