La démission de Xavier Emmanuelli a été l'élément déclencheur de ce mouvement national. Dans le Doubs, le 115 a sonné dans le vide toute la journée, comme un appel à l’aide mais le service d'accueil et d'accompagnement social de la rue Champrond a accueilli les personnes en difficulté. Symboliquement, les travailleurs sociaux ont tous débrayé une heure pour soutenir le mouvement.
En France selon ces professionnels, plusieurs centaines de sans-abris dont des familles avec enfants dorment dehors, faute de places suffisantes dans les centres d’accueil. A Besançon, sur 95 places, 6 sont actuellement disponibles.
La coordination nationale des grévistes a adressé aujourd’hui une lettre ouverte au président de la République publiée par Libération dans laquelle elle invite Nicolas Sarkozy à mettre en place une réforme ambitieuse au lieu de « sacrifier des milliers de personnes sur l'autel d'une vision de court terme » en référence aux annonces de Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au logement qui avait annoncé que plus de 4 000 places d'hôtels d’hébergement d'urgence seront converties en logements durables notamment en HLM.