Cette rame d'essai qui, selon la SNCF, circulait avec des techniciens à bord, aurait "déraillé en raison d'une vitesse excessive", a précisé Dominique-Nicolas Jane, directeur de cabinet du préfet d'Alsace. Une soixantaine de techniciens étaient à bord, selon une source proche de l'enquête. Les raisons du déraillement n'étaient pas déterminées samedi en milieu d'après-midi, selon les gendarmes.
Sur place, la rame argentée du train était visible, couchée au bas d'un pont dans un canal large d'une quarantaine de mètres. Une équipe de plongeurs de la gendarmerie, des hélicoptères de la sécurité civile, ainsi que plusieurs dizaines de véhicules de secours, ont été dépêchés sur les lieux de l'accident.
Le secrétaire d’État chargé des Transports Alain Vidalies, ainsi que sa ministre de tutelle Ségolène Royal ont annoncé qu'ils allaient se rendre sur place.
(Avec AFP)