Ils souhaitent en outre que le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge, vienne "s'expliquer" devant les instances représentatives du personnel et, en attendant, suspende toutes les négociations sociales en cours. L'intersyndicale appelle également les salariés à manifester ce jour-là à 11H00 devant le siège du groupe à Saint-Ouen, près de Paris. La date du 27 septembre correspond à celle du prochain Comité central d'entreprise (CCE) trimestriel. Dans un tract commun envoyé à l'AFP, elle exige "le maintien de tous les sites Alstom Transport en France et le maintien de tous les emplois sur chaque site, notamment sur Belfort", "l'arrêt de la délocalisation des fabrications et des études" et "la réintégration sur les sites français des activités délocalisées".
"Tous les sites sont menacés..."
Évoquant une "sous-charge globale de 30% sur l'ensemble des établissements", l'intersyndicale estime que "tous les sites sont donc menacés" et "tous les salariés concernés". Les syndicats veulent "rencontrer officiellement Henri Poupart-Lafarge pour qu'il s'explique au plus tôt" devant les instances de représentation du personnel, dit Claude Mandart, représentant central CFE-CGC, première organisation. L'intersyndicale demande par ailleurs à l'État, qui possède 20% des droits de vote au CA d'Alstom, de "prendre ses responsabilités pour assurer le maintien de tous les sites industriels, notamment celui d'Alstom Transport à Belfort, et de tous leurs emplois".
"Nous devons mettre la pression sur la direction d'Alstom et le gouvernement, tous les deux responsables de cette situation", écrivent les syndicats.