Semaine morte du service pénitentiaire d'insertion et de probation

Publié le 27/05/2016 - 06:30
Mis à jour le 28/05/2016 - 00:54

Une vingtaine d’agents du service pénitentiaire d’insertion et de probation du Doubs a manifesté ce jeudi 26 mai 2016 à la mi-journée devant le palais de justice de Besançon dans le cadre d’une semaine morte.

"Savez-vous qui nous sommes ?" Quinze titulaires, deux préaffectés et trois personnels administratifs ont manifesté leur mécontentement contre le manque de moyen. Un agent du SPIP (service pénitentiaire d'insertion et de probation) est en charge d'une centaine de personnes sous main de justice (contrôle judiciaire, mise à l'épreuve, libération conditionnelle aménagement de peine). Beaucoup trop selon les syndicats CGT, CFDT, Interco Justice et snepap FSU qui réclament un vrai plan de renforcement des moyens pour tout "simplement faire notre métier" déclare une manifestante Nadine Ney.

Ils n'ont pas le droit de grève. Alors, pour manifester leur mécontentement durant cette semaine morte, les agents ne répondent ni au téléphone ni aux mails et ne reçoivent personne. " Un nouvel appel national du syndicat a été lancé du 6 au 10 juin 2016 pour renforcer le mouvement. Nous devons durcir nos actions, car nous ne sommes pas entendus (…) Dans ce climat social mauvais et difficile, il est important d'exprimer les dysfonctionnements au sein des structures qui deviennent impossibles à gérer…"

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

L’ancien maire de Besançon et sa directrice de cabinet convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon

Le parquet de Besançon a été saisi le 25 juillet 2024 d’un signalement de la procureure financière de la Chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche Comté. Ce signalement a été effectué à l’issue du contrôle des comptes et de la gestion de la commune de Besançon, qui a révélé des faits susceptibles, selon la procureure, de constituer une prise illégale d’intérêt et un détournement de fonds publics, annonce dans un communiqué en date du 18 avril 2025, Etienne Manteaux, le procureur de Besançon.

Quatre morts sur la route, des pneus de camion en cause : Goodyear soupçonné de dissimulation…

Deux entités du géant américain du pneumatique Goodyear sont convoquées devant un juge d'instruction de Besançon le 13 mai "en vue d'une éventuelle mise en examen", dans le cadre d'une enquête pour homicides involontaires, après des éclatements de pneus de camions à l'origine d'accidents mortels en France, a annoncé jeudi 17 avril 2025 le procureur de Besançon.

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 14.97
partiellement nuageux
le 28/04 à 21h00
Vent
2.22 m/s
Pression
1022 hPa
Humidité
75 %