Fusion des régions
Les députés, comme avait pu le défendre Éric Alauzet, "soucieux de garantir un équilibre du territoire et de répartir les fonctions métropolitaines entre les anciennes capitales régionales", avaient finalement adopté un autre amendement indiquant que "l’emplacement de l’Hôtel de Région soit fixé par le Conseil régional". L’amendement a néanmoins été repris par ses collègues sénateurs écologistes Ronan Dantec et Jean-Vincent Placé.
En commission spéciale, ce mardi 21 octobre, l’amendement identique précisant que "l’Hôtel de région peut être situé dans une ville distincte du chef-lieu de région" a été adopté et celui de l’Assemblée, "moins précis", supprimé.
"Ouvrir un cycle nouveau plus coopératif, plus collaboratif entre les anciennes capitales régionales"
"La fusion de plusieurs régions rend nécessaire de permettre un meilleur partage des pouvoirs sur l’ensemble du territoire et un changement de gouvernance, qui ne peut se faire uniquement à partir de la ville chef-lieu". "Préciser explicitement que l’hôtel de région peut être situé dans une ville distincte du chef-lieu permettrait de faciliter les fusions prévues par le présent projet de loi, en évitant le sentiment d’absorption d’une région par une autre".
A ce stade, cet amendement affirme "nettement l’objectif d’une coopération équilibrée entre deux régions et deux capitales régionales" indique Éric Alauzet. "Il s'agit d’être dans une logique plus coopérative et de partage des organes de décision" et "d’ouvrir un cycle nouveau plus coopératif, plus collaboratif entre les anciennes capitales régionales rassemblées au sein d’un pôle métropolitain, un pôle capital qui renvoie la notion de chef-lieu au rang des antiquités".
(Communiqué)