"On veut attirer l'attention sur nous mais également sur toutes les personnes en situation de précarité et surtout les intérimaires" nous explique Christophe Gueff, régisseur son "depuis de nombreuses années" et porte-parole du mouvement .
Il ajoute que "Les dernières négociations qui n'ont pas été des négociations mais un acte imposé par le Medef ont leur droit qui ont été énormément revus à la baisse. Nous sommes devant le ministère du travail afin que M. Rebsamen n'agrée pas cet accord qui ne nous convient pas. Nous sommes obligés de nous rassembler et de faire pression sur le ministère du travail. Le dossier est sur le bureau du ministre c'est lui qui dira oui ou non à ces accords qui ne sont pas des accords puisque seul le Medef est d'accord. On peut dire que c'est presque du despotisme."
"Moi je vous recevrai toujours pour discuter"
De son côté, le directeur de la Direccte Franche-Comté, Jean Ribeil, dit ne pas pouvoir faire grand chose pour l'instant mais indique qu'il fera remonter le mécontentement des intermittents à François Rebsamen : "A ce jour, je n'ai pas étudié les termes précis de la négociation et l'impact pour la Franche-Comté car je n'ai pas les éléments précis. Je vais analyser tout ça. C'est tout ce que je peux vous dire à ce stade-là. Moi je vous recevrai toujours pour discuter mais mon pouvoir pour le moment, il est de faire remonter votre mécontentement au niveau national. Je vais aussi en discuter avec mon collègue le directeur de Pôle emploi parce qu'il fait parti des négociations sur l'assurance chômage et d'autres partenaires sociaux."
Vidéo+montage : ©Alexane