Débat national
Elus, associations, collectifs environnementaux et entrepreneurs s'étaient réunis pour l'occasion à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI), à Besançon. La principale conclusion, ressortie de cette première réunion de concertation, était finalement qu'il y a encore beaucoup de travail.
"Il va falloir sortir de ce cycle qui consistait à penser que l’énergie était renouvelable et à volonté", a insisté la présidente de Région, Marie-Guite Dufay. Pour cela, « il sera nécessaire faire preuve d'ouverture et s’entendre mutuellement car il y a parfois conflit d'usage."
Une loi votée à l'automne
Le débat national qui a lieu dans chaque région jusqu’en juillet, conduira à un projet de loi à l’automne 2013. En attendant, les acteurs qui le souhaitent ont trois mois pour organiser des débats au niveau local. Chaque événement pourra être pris en compte dans les recommandations finales s’il est préalablement labellisé sur le site dédié (www.transition-energetique.gouv.fr).
À noter que des journées de l'énergie seront organisées les 29, 30 et 31 mars où l'on pourra visiter des installations ou des initiatives pionnières dans les énergies renouvelables. Le 25 mai, une journée débat citoyen se tiendra également.
Objectif des 3 x 20%... voire même mieux
En Franche-Comté, le scénario retenu pour 2020 viserait une diminution de 20% de la consommation en énergie primaire, ajoutée à une réduction de 20% des émissions de gaz à effet et une production de 32% d’énergies renouvelables. Un dernier chiffre plus élevé que l’objectif national fixé à 23%. "Dans notre région pourvoyeuse en eau et en bois, nous pouvons faire des efforts supplémentaires", a fait remarquer Marie-Guite Dufay.
"Nous souhaiterions passer d'une société très consommatrice en énergies fossiles à une société plus sobre. En région, nous voulons passer des 15% d'énergies renouvelables actuels à 32%. Nous nous donnons cet objectif car nous avons notamment une filière bois importante", a souligné Joël Prillard, directeur régional adjoint de la DREAL.