Fusion Franche-Comté-Bourgogne
"Certains disent que la capitale régionale (Besançon) sera maltraitée. Non, elle ne sera pas maltraitée, elle sera traitée avec équité" a déclaré Jean-Louis Fousseret. "Et plutôt que subir, il faut que nous soyons dans le jeu, nous avons des atouts à défendre. Je suis confiant et je défendrai bec et ongle le poids de la Franche-Comté ." a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le maire de Besançon préfère parler d'une "fusion création" plutôt que d'une "fusion absorption".
Un référendum ?
Oui, "mais il faut faire un référendum avec de la pédagogie". Jean-Louis Fousseret souhaite que la population prenne connaissance des avantages et des inconvénients, qu'on lui donne des "éléments objectifs" pour ensuite lui demander son avis.
Et la dette bourguignonne ?
Le maire a fermement affirmé que "il n'est pas question que les Francs-Comtois paient la dette de la Bourgogne qui est trois fois plus élevée que celle de la Franche-Comté. Il faudra donc en parler avec l'Etat". "Il va falloir que le gouvernement nous entende" a-t-il ajouté.
Quelle sera la capitale régionale ?
A cette question, le maire de Besançon a répondu que "ce n'est pas le problème". Pour lui, le problème va se situer dans l'organisation de cette "union". "Pourquoi pas imaginer une capitale où il y aurait la préfecture de région dans une ville et le siège de la région dans l'autre ?" a-t-il suggéré. Il ajoute que "Par rapport à ça, il ne faut pas être frileux." Des rencontres vont s'organiser entre François Patriat, Marie-Guite Dufay et Alain Millot, le maire de Dijon.
Enfin, Jean-Louis Fousseret a déclaré qu'il serait "très offensif" et qu'il "ne lâcherait rien".
Prochain rendez-vous : le maire de Besançon rencontrera le Premier ministre, Manuel Valls, mardi 27 mai à Matignon (Paris) pour parler de cette fusion.