Voici les 12 membres de cet intergroupe :
- PS : Anne-Sophie Andriantavy et Jean Sébastien Leuba
- PC : Christophe Lime, Thibaud Bize, Elsa Maillot, Emile Briot et Clément Delbende.
- EELV : Cyril Devesa, Françoise Presse, Anthony Poulin, Claudine Caulet et Anne Vignot.
maCommune.info : Pourquoi avoir créé cet intergroupe ?
Anne Vignot : "On voit depuis un certain temps un glissement sur l'acceptation d'une politique nationale qui a des impactes important sur la politique locale. Il y a donc une remise en cause sur la capacité d'aller jusqu'où nous voulions aller quand nous avions décidé d'un programme commun. Nous voulons donc faire savoir aujourd'hui à quel point nous ne sommes pas d'accord sur ces politiques nationales. Nous voulons donc avoir une parole forte. Et montrer que le groupe qui s'était constitué en 2014 reste vivant et cohérent. Ce que nous voulons faire entendre, à ce qui ont voté pour nous, c'est que cette gauche-là est vivante et doit continuer à vivre. Et ce n'est pas parce que deux de nos membres ont souhaité aller En Marche que nous voulons changer de trajectoire".
mC : Aviez-vous été informé du passage de l'arrêté dit "anti-mendicité" ?
Anne Vignot : "Nous avons un arrêté qui a dépassé largement des intentions qui avaient été discutées. Cela produit un document qui n'est pas digne de la ville de Besançon. Ce n'est pas cette action là que nous voulons mener à Besançon quand on est un élu. Nous avons eu, effectivement, les documents sauf que, pour des raisons complexes, nous n'avons pas eu le document jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'à l'écriture de cet arrêté. On s'est arrêté ce soir-là (ndlr : lors de la réunion du 2 juillet 2018) sur la discussion sur l'intention qui nous était exposée d'intervenir sur des problèmes d'incivilités importants sur un secteur très précis. Et sur des formes très précises. C'est cette intention-là qui a été discutée ce soir-là et pas l'écriture d'un arrêté qui fait une liste à la Prévert de toutes sortes d'interdictions qui nous empêcheraient même de respirer dans cette ville. Ce soir-là, en fin de journée, après des discussions sur des dossiers extrêmement lourds comme les logements sociaux et leur avenir. Je refuse le terme de "rétropédalage ", car nous ne voulons pas aller sur de tels arrêtés. Nous demandons au maire de retirer cet arrêté".
mC : N'allez-vous pas peur de fragiliser la majorité ?
Anne Vignot : "Au niveau politique, on est plutôt dans l'enrichissement. Quand une a une parole communiste et socialiste qui trvaialle ensemble que un certain nombre de dossiers, on est plutôt sur un travail de pertinence des projets. Nous avons une vigilance partagée.
Juste avant les vacances d'été, nous avons dit haut et fort que le gouvernement décidait de son propre chef. Nous ne sommes pas d'accord quand nous voyons qu'au vue des annonces d'Edouard Philippe le week-end dernier, il n'est plus question de politique sociale, de répartition de la richesse. On nous réduit les moyens d'êtres proche de la population".